Immobilier : et si on devait vendre à la retraite ?
On écrit beaucoup sur les prix de l’immobilier et l’évolution hypothétique des taux d’intérêts.
On parle moins des conditions d’octroi d’un crédit immobilier, très restrictives en Suisse, qui expliquent que dans les milieux urbains, nous ne sommes pas nombreux à pouvoir devenir propriétaires.
Il est un point sur lequel on lit par contre peu : qu’est-ce qui peut se passer lorsque vous cessez toute activité lucrative rémunérée pour prendre la retraite ? Il s’agit là d’un sujet délicat, dont on n’a pas forcément envie de faire la publicité.
Chez Impact Financial Engineering, nous n’avons pas la prétention d’avoir les compétences pour nous prononcer sur l’évolution future des prix de l’immobilier ou encore des taux d’intérêts. Mais une chose est sûre : les taux ont sensiblement progressé avec le resserrement de la politique monétaire de la BNS. Et tôt ou tard cela affectera le budget des propriétaires et de manière encore plus douloureuse celui des retraités.
En quelques lignes comment ça se passe ?
- Au moment de l’achat
Les règles sont dans la plupart des cas bien connues :
- L’établissement bancaire peut vous accorder un prêt hypothécaire pouvant en général aller jusqu’à 80% de la valeur du bien s’agissant d’une résidence principale (ou moins si le bien est considéré comme objet de luxe). Par valeur du bien, on entend la valeur estimée par le créancier gagiste, qui est bien souvent en-deçà du prix effectif d’achat.
- La part du prêt excédant les 2/3 de la valeur du bien estimée par la banque devra être amortie dans un délai à définir, mais au plus tard à l’âge ordinaire de la retraite.
- Les charges immobilières (théoriques) ne doivent pas excéder le 1/3 des revenus bruts d’activité de l’emprunteur.
- Un apport de fonds propres équivalant à 20% est exigé, en plus des frais d’acquisition (notaire, RF, etc). Seuls 10% de fonds propres peuvent venir de la prévoyance professionnelle
Nous sommes nombreux à penser que si toutes ces conditions sont remplies et que l’affaire est conclue, nous devenons heureux propriétaires à vie.
Sauf que la situation sous l’angle des revenus change en principe sensiblement lors du départ en retraite !
2. A la retraite
Les revenus disponibles diminuent. La banque peut être amenée à reconsidérer les conditions du prêt alors accordé. Dans la pratique, ce sera usuellement le cas lors d’un renouvellement hypothécaire ou lors d’une demande d’augmentation du crédit.
Et c’est alors que la tenue des charges théoriques peut faire défaut. Quelles peuvent en être les conséquences ?
- Une demande de remboursement partiel
- Augmenter les garanties en faveur de la banque
- Une marge de crédit plus importante en faveur de l’établissement (risque accru)
- Etc
Les plus chanceux pourront faire face à ces différentes demandes.
Mais nous sommes nombreux à nous retrouver dans une situation embarrassante :
- On alloue une partie des prestations de retraite au remboursement partiel du crédit, amenuisant d’autant notre disponible pour le financement du train de vie à la retraite, ou pire
- On doit vendre le bien, déménager, se reloger, etc.
Et tout ceci arrive bien évidemment au moment le moins opportun : à la retraite, quand nos revenus diminuent et que l’on songe déjà au train de vie que l’on ne pourra pas s’offrir.
La bonne nouvelle ? Tout ce qui peut arriver est évitable si on l’anticipe ! Chez Impact Financial Engineering, nos spécialistes vous informent, vous soutiennent dans la planification de votre retraite, en vous évitant tout écueil tel qu’évoqué ci-dessus.
Planifier c’est savoir où on va et comment on y va. C’est partir en retraite sereinement, sans mauvaise surprise, en ayant en amont optimisé dans la mesure du possible sa situation sous l’angle fiscal.
N’attendez plus. Venez nous rencontrer. Chez Impact Financial Engineering, vous serez reçu chaleureusement, simplement et recevrez des conseils professionnels, innovants et indépendants !